Présentation générale

Publié le par Les Fondateurs du CRS

Qui sommes-nous ?

 

Les Contestataires Révolutionnaires à votre Service n'est pas un parti politique. Ce n'est pas une association. Il s'agit d'un groupe, un mouvement lancé par des hommes et  des femmes connus ou inconnus du Blaisois. N'étant que les fondateurs du mouvement, nous n'avons aucun pouvoir décisionnel : les écrits de ce journal poseront les bases du mouvement, et ne sont que des conseils. Le principe de journal vous permet de réagir, d'apporter des informations, des contacts, comme vous le feriez sur les panneaux d'affichages que nous voulons libérer.

Enfin, nous sommes la première faction opérationnelle du groupe.

 

 

Pourquoi « à votre Service » ?

 

Tout simplement parce que nous sommes les représentants de la volonté du peuple, et donc que nous sommes à son service.

 

 

Quel est notre emblème ?

 

L'emblème du groupe est la plume, car nos actions sont les revendications du peuple sur des cahiers de doléances inexistants, mais aussi parce qu'il s'agit du symbole des pamphlets que nous expédions au pouvoir blésois.

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La faction originelle utilise la plume seule. Vous pouvez créez vos propres emblèmes sur ce schéma, en y ajoutant des symboles propres par exemple. Nous vous prions de respecter les emblèmes de chaque faction, et de ne pas vous faire passer pour une faction autre que la votre.

 

 

Quel est notre but ?

 

Nous souhaitons une réappropriation juridique, économique et culturelle de l'espace public, qu'il soit urbain dans le cas de Blois, ou plus naturel pour son agglomération.

 

« Réappropriation. Reprendre un lieu, un objet, un mot, des biens... [...] On se réapproprie des objets qui ont été privatisés, dont l'usage a été marchandisé et qui peuvent être transformés en des espaces communs de créativité, en des lieux de vie. [...] Si la rue est à nous, elle n'est plus un espace policé où l'on ne fait que passer, elle n'est plus le royaume des voitures, du bruit et de la pollution; elle est piste de danse, elle est plage. Si les murs sont à nous, ils ne sont plus gris et tristes, ils porteront des messages, ils deviendront des espaces d'expression. »

(Guérilla Kit, Morjane Baba, éditions La Découverte, copyright 2003, Morjane Baba : copie autorisée sur tout support si le copyright et la présente notice sont mentionnées)

 

 

Quelles sont nos actions ?

 

Nous avons à notre disposition une large panoplie de moyens. Nous utiliserons en premier lieu le détournement d'affiches, ainsi que le collage de nos propres affiches sur les espaces d'affichage prévus à cet effet dans un premier temps. Nous pouvons aussi accrocher des poèmes, des mots d'esprits ou des citations dans toute la ville, comme nous l'avons déjà vu dans le centre-ville. La Rue du Lion Ferré a déjà été renommée en Rue Léo Ferré par des personnes extérieures au groupe, par exemple.

Une fois que le mouvement aura pris plus d'assurance, nous pourrons faire connaître plus largement notre culture par la distribution de brochures ou des affiches pédagogiques, artistiques ou littéraires. Le théâtre de rue, les concerts sur place publique, les chorales de chants contestataires, les manifestations festives comme les carnavals seront aussi envisagés.

Ensuite, la mise en place de TAZ clandestines ou publiques, d'observatoires de tout sorte et l'aide aux sans-papiers, salariés, chômeurs et autres opprimés pourront être possible.

Tout au long de l'évolution de ces actions, l'information des masses est le point clé. Nous devrons toujours informer le plus précisément possible la cause et le but de nos actions, car nous avons besoin de son soutien, qu'il soit humain ou économique.

 

« La TAZ (Temporary Autonomous Zone : zone autonome temporaire, ndlr) est comme une insurrection sans engagement direct contre l'Etat, une opération de guérilla qui libère une zone (de terrain, de temps, d'imagination...), puis se dissout, avant que l'Etat ne l'écrase, pour se reformer ailleurs dans le temps ou l'espace. Puisque l'Etat est davantage concerné par la simulation que par la substance, la TAZ peut ''occuper'' ces zones clandestinement et poursuivre en paix relative ses objectifs festifs pendant quelque temps. »

(Hakim Bey, TAZ)

 

 

Pourquoi avoir son soutien ?

 

Le peuple est à la fois l'origine et le fondement de notre mouvement, c'est pourquoi il ne faut jamais perdre le lien avec lui.

 « Le guérillero a besoin de l'aide entière du peuple de la région. C'est une condition indispensable. Cela est clairement visible lorsque l'on considère le cas des bandes de voleurs de grands chemins qui opèrent dans une région. Elles possèdent toutes les caractéristiques des armées de guérilla : homogénéité, respect du chef, courage, connaissance du terrain, et, souvent, une assez bonne compréhension des tactiques à employer. La seule chose qui manque est le soutien du peuple; et, inévitablement, ces bandes sont capturées et exécutées par les forces publiques.  » écrivait Ernesto Guevara dans La guerre de guérilla.

Nous ne sommes pas un groupe de guérilla car nous ne sommes pas armé, nous n'avons pas le culte du chef de groupe puisque nous n'avons aucun chef, et nous ne sommes pas homogènes. Nous avons néanmoins une bonne connaissance du terrain et pouvons employer de bonnes tactiques. Néanmoins, l'exemple des bandes de voleurs est applicable à notre cas : si nous passons pour des voleurs ou des émeutiers — rôles que les ennemis du peuple ne tarderont pas à nous faire prendre, soit par la ruse, soit par la propagande— et que nous perdons le soutien du peuple, nous serons éliminés. Si la résistance a réussit son travail durant la seconde guerre mondiale, c'est avec l'aide des français qui n'étaient pas attachés au gouvernement de Vichy.

La propagande peut être utilisée pour informer le peuple et obtenir son aide, mais elle n'est pas conseillée : à un moment ou à un autre, les gens s'aperçoivent qu'on leur a menti, et ils n'hésitent alors pas à trahir le mouvement.

 

 

 

Quelle est notre organisation ?

 

Nous n'avons pas de chef. Nous, la faction originelle, n'avons de parole que consultative et non pas décisionnelle.

Notre organisation est horizontale, contrairement à l'ordre établi habituellement. Il n'y a pas de hiérarchie comme en entreprise, pas de classes comme dans l'éducation, pas de grades comme chez les militaires, pas d'élus.

Nous sommes tous égaux. Pas d'élus, comme nous venons de le dire, cela signifie que nous rejetons la démocratie élective qui ne laisse aucune voix au peuple.

Souvenez-vous cette phrase du Premier Ministre Raffarin : « C'est pas la rue qui gouverne ! ». Avec notre groupe, c'est la rue qui gouverne, grâce à la démocratie participative, la plus pure d'entre toutes les démocraties.

Par conséquent, la participation au groupe est libre. Elle est gratuite, il n'y a aucun formulaire à remplir, aucun nom à donner à qui que ce soit. Elle peut être temporaire ou définitive, selon votre motivation, de faible importance ou au contraire de grande envergure, simple conseil ou action de masse. N'attendez pas de mot d'ordre pour agir, agissez de vous même.

Signez vos actions le plus souvent possible avec le nom du groupe et son emblème, le mouvement n'en prendra que plus d'ampleur.

Nous apprécions les compte-rendus et les commentaires d'actions, mais vous êtes libres de ne pas en faire.

 

 

A vous de vous décider à présent, mais nous espérons que vous saurez faire le choix qui fera de vous un membre des Contestataires Révolutionnaires à votre Service.


Publié dans Idéologie

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